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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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2 décembre 2007

HIGH FIDELITY de Stephen Frears (2000)

Avec : John Cusack, Iben Hjejle, Todd Louiso, Jack Black, Lisa Bonet, Catherine Zeta-Jones, Joan Cusack, Tim Robbins, Chris Rehmann, Ben Carr, Lili Taylor, Joelle Carter, Natasha Gregson Wagner, Shannon Stillo, Drake Bell,

Synopsisanimation_high_fidelity

Rob Gordon a 36 ans et s’occupe d’une petite boutique de disques à Chicago. Dans sa retraite encombrée de vinyls, il mène tranquillement sa « pop-life » adolescente jusqu’au jour où il se fait plaquer par sa petite amie Laura. Obsédé par les classifications des charts, il décide de dresser le « top 5 » de ses plus fameuses ruptures afin de comprendre les raisons de ses déboirs sentimentaux répétés.

Mon avis

John Cusack tombe amoureux du roman de Nick Hornby et décide d’en produire une adaptation cinématographique.  Il cherche un metteur en scène et a l’ingénieuse idée  d’offrir le projet à Stephen Frears.  A la vue du récit intimiste, très humoristique et cynique autour de l’univers de la musique, on peut aisément comprendre l’approbation de Frears.   Par le passé, le metteur en scène anglais a déjà prouvé son savoir-faire dans les petites productions avec « My beautiful laundrette » ou « The van » ou « The snapper ».  Choix judicieux donc, lorsque Cusack trouve à la fois un rôle qui lui colle parfaitement à la peau et un bon metteur en scène pour le diriger.

Le récit de Nick Hornby est savoureux, bien écrit, bourré d’humour, et en même temps emprunt d’une certaine profondeur.  Une recherche sur soi-même, en quête de lucidité et de clairvoyance, n’ayant jamais peur de se moquer de lui-même.  L’idée d’associer sa passion pour la musique et l’histoire de ses amours est très originale, avec un traitement simple et cynique lorsqu’il s’agit d’énumérer le top 5 de ses plus grandes ruptures amoureuses.  On rit et on cache magnifiquement la douleur du cœur, comme il est dit dans le dialogue : « le meilleur des hommes, est celui qui réussit à cacher sa douleur à l’autre ».  Le rire et le cynisme, comme un paravent de pudeur, comme ultime arme contre le désespoir.  La musique également, comme aide au dialogue, à la communication, à la rencontre, lorsqu’on ne parvient plus à s’exprimer et à s’extérioriser.  La musique comme symbole de la douleur ou la douleur comme symbole de la musique : « Je ne me souviens plus si c’est la musique qui m’a rendu triste ou si c’est la tristesse qui m’a amené à la musique ».  Qui suis-je ? Où vais-je ? Qui vais-je aimer ? Questions difficiles, universelles, où l’on trouve des réponses variées, selon les humeurs, comme celle-ci par exemple : « Il ne faut aimer celui qui est, mais celui qui aime ».  Une sorte de psychanalyse souriante, très proche de l’atmosphère des films de Woody Allen. 

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Commentaires
C
Your blog is very good,Coach purse I like it very much.I like what you said.
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