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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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7 juillet 2005

MILLER'S CROSSING de Joel Coen (1990)

Avec Gabriel Byrne, Marcia Gay Harden, John Turturro, Jon Polito, J.E. Freeman, Albert Finney, Mike Starr, Al Mancini, Richard Woods, Thomas Toner, Steve Buscemi, Mario Todisco, Olek Krupa, Michael Jeter, Lanny Flaherty,

Synopsis

A l'époque de la Prohibition, le gangster Tom Reagan, bras droit d'un caïd irlandais, trahit et manipule son entourage, l'utilisant à ses propres fins, même par la violence, afin de se faire une place.

Pensées subjectivesmiller

Chez les frères Coen, il y en a pour tous les goûts. J'ai rarement trouvé quelqu'un qui n'aimait pas au moins un de leurs films. Avec une très grande personnalité, ils s'essayent à des genres différents. En ce qui me concerne j'ai vraiment adoré « Barton Fink », le film le plus proche de l'univers David Lynch selon moi, « Fargo » et enfin « The Barber ». « Millers's crossing », très bon, se situe selon mes goûts juste un cran en dessous. Puisqu'il s'agit de l'univers maffieux, on ne peut s'empêcher de penser à Coppola ou Leone et de comparer, et de constater que « Miller's crossing » n'offre pas la même puissance et la même universalité qu'un « Parrain » ou « Il était une fois en Amérique ». Il n'empêche que la démarche reste tout de même très intéressante car elle renoue avec l'esprit du film noir américain de années 40 avec toute la touche de dérision propre aux frères Coen. Ce qui m'a beaucoup plu dans ce récit, c'est le travail sur l'ambiguïté des personnages... on ne sait jamais très bien qui est pourri et ce n'est pas toujours ceux que l'on croit qui possèdent les codes d'éthique. Rien que pour ça, le spectateur est sans cesse bousculé et déstabilisé. En plus, la photographie et la mise en scène ont été particulièrement soignées comme on a l'habitude chez les frères Coen. A noter enfin, l'interprétation courte mais magistrale de John Turturro !

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