STAND BY ME (Rob Reiner) (1986)
Avec Wil Wheaton, River Phoenix, Corey Feldman, Jerry O'Connell, Gary Riley, Kiefer Sutherland, Casey Siemaszko, Bradley Gregg, Jason Oliver, Marshall Bell, Frances Lee McCain, Bruce Kirby, William Bronder, Scott Beach, Richard Dreyfuss,
Synopsis
Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance. Au cours de l'été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l'Oregon. Gordie et ses inséparables copains, Chris, Teddy et Vern savent qu'il est mort pour avoir approché de trop près la voie ferrée, un train l'a heurté. Son corps gît au fond des bois. C'est le frère de Vern qui l'a découvert. Les enfants décident de s'attribuer le scoop et partent pour la grande forêt de Castle Rock. Cette aventure va rester pour Gordie et ses trois amis la plus étrange et la plus exaltante de leur vie.
Mon avis
Pour moi, la meilleure adaptation qui a été faite d'un Stephen King. Plus tard on retrouvera la même association Reiner/King dans le très bon « Misery ». « Stand by me » sent l'autobiographie à plein nez, celle de Stephen King, bien sûr. D'ailleurs, le récit est raconté en voix off par un écrivain. Ici, on regarde le passé avec nostalgie et amour. Un passé d'adolescence et de découverte de soi-même, de recherche d'identité, de quête d'aventures et de sensations fortes. Un film qui capte vraiment bien cette atmosphère toute particulière de l'adolescence et qui donne l'envie de replonger dans sa propre enfance. Quand la bonne littérature rencontre le bon cinéma, cela des résultats comme celui-ci. Reiner a le chic pour raconter l'ordinaire qui devient extraordinaire comme dans cette scène d'anthologie où l'un des ados raconte à sa manière les mésaventures et la vengeance d'un garçon obèse lors d'un concours de mangeurs de tartes. Là, Rob Reiner choisit intelligemment de privilégier une vision burlesque au réalisme, car elle est typique de l'adolescence. Les jeunes comédiens sont très bien choisis, avec une note tout particulière sur le charisme incroyable du regretté River Phoenix, James Dean des années 90.