Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
On refait le film !
On refait le film !
  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
1 décembre 2007

LE GRAND BLOND AVEC UNE CHAUSSURE NOIRE de Yves Robert

Avec Pierre Richard, Mireille Darc, Jean Rochefort, Jean Carmet, Bernard Blier, Colette Castel, Paul Le Person, Maurice Barrier, Jean Obé, Jean Saudrey, Roger Caccia, Robert Dalban, Arlette Balkis, Yves Robert, Xavier Gélin

Synopsis

Francois Perrin, arrive à Orly avec aux pieds une chaussure jaune et l'autre noire. Une aubaine pour Perrache, adjoint du colonel Toulouse, chef d'un service secret, que ce jeune violoniste fantasque. Il le choisit, pour jouer à ses dépends, le rôle d'un redoutable espion international. Toulouse, las de défendre sa place contre son très ambitieux adjoint Milan, décide de s'en débarrasser une fois pour toute, en le lançant sur une fausse piste.

Mon avis

Film d’espionnage parodique à la française né d’une collaboration assez explosive entre Yves Robert et Francis Veber.  Le premier était déjà bien installé dans le cinéma français, le second, à peine naissant, avec l’écriture des dialogues et du scénario de « Il était une fois un flic » de Georges Lautner.  C’est d’ailleurs parce qu’il a été séduit par ce travail, qu’Yves Robert demande à la production de collaborer avec le jeune prodige de l’écriture.  Au-delà d’un réel talent d’écriture, Veber va tirer les intentions scénaristiques d’Yves Robert vers plus de modernité pour l’époque en évitant ce que le cinéma avait déjà offert dans le même genre.

Le duo Robert/Veber, véritable bombe d’oxygène pour la comédie française, sur les traces d’un autre couple légendaire, Lautner/Audiard et leur sublimissime « Tontons flingueurs ». La recette est la même, avec une très grande rigueur dans l’écriture et la mise en scène qui s’appuie sur une distribution haut en couleur.  Il faut reconnaître  à Yves Robert le fait d’avoir perçu toute l’étendue de la puissance comique de Pierre Richard, de l’avoir imposé aux producteurs, ce qui n’a pas été sans difficulté.  Pour la petite histoire, Yves Robert change de producteur sur cette question.   Comme pour « Les tontons flingueurs », on a droit à un paquet de comédiens sublimes et de gueules de  cinéma avec d’ailleurs Bernard Blier qui fait le lien entre « Le grand blond » et « Les tontons ».  Une fois de plus, comme toujours, il est gigantesque de nuance comique. Des comédiens qui semblent s’amuser comme des fous dans tout ce qu’on leur propose de jouer de farce et d’absurdité. 

Un classique du cinéma, où tout fonctionne comme par enchantement, où chaque élément est à sa place, inventif et amusant.  On retiendra beaucoup d’images comme celle de la robe explosive de Mireille Darc, de l’affrontement de titans entre Rochefort et Blier, Carmet complètement désabusé en training, etc.  Enfin, le sublime thème musical d’aspiration slave  de Vladimir Cosma qui trotte pendant des jours et jours après l’avoir écouté.  Wouaw ! A consommer sans modération !

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Your blog is very good,Coach purse I like it very much.I like what you said.
J
bien vu la critique faites un saut sur mon blog yé souis fan de pierre le lunaire
Publicité