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On refait le film !
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2 décembre 2007

BONS BAISERS D’HOLLYWOOD de Mike Nichols (1990)

Synopsisanimation_postcard

A Hollywood, la drogue, la violence et l'argent ont souvent raison de la fragilité des stars... Confrontation et overdose entre une fille (Meryl Streep) et sa mère (Shirley Maclaine), ancienne gloire d'Hollywood.

Mon avis

Un autre versant d’Hollywood qui nous est montré ici, moins reluisant ou truqué.  Le récit provient d’une nouvelle largement autobiographique de Carrie Fisher plus connue sous le nom de princesse Leïa dans la première trilogie de « Star Wars ».  Carrie Fisher ayant eu de gros problèmes de drogue, règle ses comptes avec sa mère alcoolique, en lui attribuant la responsabilité de sa propre déchéance.

Le premier intérêt du film est de mettre en lumière une face cachée d’Hollywood.  Dans le milieu, l’alcool et la drogue ont fait des ravages.  Quelques exemples connus ont été révélés comme par exemple Judy Garland et sa fille Liza Minelli, à qui Nichols fait d’ailleurs référence dans une scène de cauchemar.   Une première génération de stars qui s’est engloutie dans l’alcool et une seconde dans la drogue.  Un fait de société donc, avec le cinéma qui parle de cinéma en dévoilant son côté sombre.  Intéressant donc, mais en qualité et sur une même thématique, on est tout de même loin de films tels que « Sunset boulvard » ou « Mulholland drive »

Un second intérêt est d’avoir mis en parallèle ce problème des stars avec une autre face cachée d11479’Hollywood : le trucage au cinéma.  Plusieurs séquences assez intéressantes indiquent au spectateur la façon dont on travaille le trucage au cinéma.  Ainsi, on peut apercevoir Meryl Streep accrochée au dernier étage d’un immense immeuble.  Cette seconde face cachée permet d’alléger le poids du récit dramatique entre la mère et la fille, mais surtout de prendre une autre dimension, en stigmatisant un côté superficiel, truqué, artificiel du milieu Hollywoodien.  A cet effet, une très belle séquence montre Shirley McLaine sur un lit d’hôpital, le visage ravagé par le poids des ans, et qui, en quelques secondes, avec un peu de maquillage, des faux-cils et un foulard, va apparaître comme une diva aux yeux des journalistes.

La confrontation entre McLaine et Streep fonctionne très bien.  On remarquera également une brève apparition d’Annette Bening, qui réussit à faire jeu égal avec Meryl Streep.  Enfin, Gene Hackman dans un rôle discret mais efficace.  En quelques secondes, il parvient à imposer son personnage avec une facilité déconcertante.

Seule ombre au tableau, une mise en scène un peu plate, où l’on regrette le metteur en scène avisé et surprenant du « Lauréat ». 

Un baiser d’Hollywood, certes, mais teinté de cynisme au vitriole.

Avec Meryl Streep, Shirley MacLaine, Dennis Quaid, Gene Hackman, Richard Dreyfuss, Rob Reiner, Mary Wickes, Conrad Bain, Annette Bening, Simon Callow, Gary Morton, CCH Pounder

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Commentaires
C
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