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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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1 septembre 2005

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE de Tim Burton (2004)

Avec : Johnny Depp, Freddie Highmore, Annasophia Robb, Christopher Lee, Missi Pyle, Helena Bonham Carter, James Fox, Jordan Fry, Dominique Gerrard, Adam Godley, Garrick Hagon, David Kelly, Deep Roy, Harry Taylor, Noah Taylor, Franziska Troegner, Philip Wiegratz, Julia Winter,

Synopsis

animation_charlie

Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

charlie_1Mon avis

Pour la deuxième fois consécutive, Burton effectue un véritable travail d’introspection à travers ses réalisations. Un virage à 360° après la grande déception de « La planète des singes », totalement impersonnel, et une première mise au point avec « Big Fish », qui affirmait le choix de Tim Burton pour un cinéma non réaliste, ancré dans un univers magique et poétique.

Avec « Charlie et la chocolaterie », la suite en quelque sorte de « Big Fish », Tim Burton hurle sa volonté de jouir du plaisir simple, de la satisfaction qui semble ne servir à rien et qui constitue l’essence même de ce qu’est Tim Burton.  Le chocolat constitue le symbole de ce plaisir simple.

charlie_2Tim Burton cherche, réfléchit, regarde son passé, celui de son enfance et de la découverte de ses premiers plaisirs.  Plaisir sucré, avec le chocolat et les bonbons, bien sûr, mais également plaisir visuel, avec la découverte d’un cinéma qui l’a émerveillé.  Tim Burton suivait la même démarche de partage de ses goûts cinématographiques dans « Ed Wood » ou dans « Mars attacks ».  Mais ici, il rajoute une couche.  Ses références ? Charlie Chaplin, avec cette maison de travers qui fait immédiatement référence à « La ruée vers l’or ».  Les usines et leur travail à la chaîne, images bien connues des « Temps modernes ».  Kubrick, et la séquence des singes et du monolithe de « 2001, l’odyssée de l’espace ».  Des références lourdes, sorties directement du septième art de légende, et très importantes pour la formation artistique de Tim Burton.

charlie_3« Charlie et la chocolaterie », une œuvre d’introspection et de recherche de mémoire sur ce qui paraît essentiel au metteur en scène.  L’essentiel, comme le monolithe de Kubrick, symbolisant toute la mémoire de l’univers.  Et Tim Burton, de remplacer le monolithe par une barre de chocolat ! Quelle audace ! Une barre de chocolat, comme mémoire de l’univers ; et de comprendre alors qui est vraiment Tim Burton.  L’artiste honnête avec lui-même, très peu influençable mais à l’écoute, en recherche permanente, en introspection et en perpétuel mouvement.

Tim Burton et sa nostalgie du passé, avec les déceptions qui en découlent.  Les enfants d’aujourd’hui, lassés de tout, émerveillés de rien, dans l’oubli total du plaisir simple.  A écouter Tim Burton, il faut croire que seule la pauvreté permettrait l’émerveillement, comme unique remède à l’ennui.  La télévision insipide a remplacé le cinéma créatif, crime de lèse-majesté ! « Charlie et la chocolaterie » ou la chute de l’empire univers.charlieposter

Tim Burton et lien familial.  La famille réelle d’abord, dans une introspection Freudienne du lien avec le père.  Un père frustrateur, puis la rupture avec le lien familial, puis plus rien.  « Charlie et la chocolaterie » ou la recherche d’une nouvelle famille.  A cet égard, ce film peut être rapproché d’un autre monument du septième art, « Citizen kane » d’Orson Wellles. 

La famille fictive ensuite, celle du cinéma bien sûr, avec Chaplin, Kubrick, Welles…  Et puis Christopher Lee, qui joue le père de Johnny Depp dans le film, de la même façon que Vincent Price jouait le père dans « Edward aux mains d’argent ».  Par ces choix pour les rôles du père, très explicites, Tim Burton fait immédiatement référence au cinéma bis fantastique qu’il a adoré et qui a fait office de seconde famille pour lui.

Selon moi, un film très important dans l’œuvre de Tim Burton, où il réussit à travers l’œuvre d’un autre, Roald Dahl et sa littérature en enfantine, à parler de lui-même.  Malgré les défauts habituels de Tim Burton, parfois trop manichéen, répétitif ou explicatif, « Charlie et la chocolaterie » se profile comme une de ses œuvres les plus personnelles.  Une œuvre très honnête mais difficile d’accès, tant les références et les symboles sont abondants.

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Commentaires
V
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C
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T
je l ai vus dés sa sortie au cinema <br /> je lui trouve des points communs avec "the big fish"<br /> une veritable merveille un régale ...<br /> <br /> <br /> ps.je vais bientot réamenager mon site et y mettre un coin cinéma ma passion est toujours aussi iportante mais j avais d autres idées a faire passer avant ...
A
Bon j'avais déja mis un com...manifestement l'est pas là.<br /> J'ai adoré ce film, vraiment génial. En fait plus je regarde des films de Tim Burton plus j'aime!<br /> En plus Charlie et la chocolaterie est sorti hier en dvd...donc me suis précipité pour l'acheter...heureusement que j'ai un cours qui est tombé. Bref...je me réjouit de le revoir, l'histoire est déja génial à la base...mais les acteurs géniaux, les décors....!!!!!!<br /> Bizz++<br /> Taratylahnem.skyblog.com
J
je suis addicted de Burton.<br /> je suis a peu pres d'accord avec toi mais je trouve quand meme big fish mieux.
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