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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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8 août 2005

THE AVIATOR de Martin Scorsese (2004)

Avec : Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett, Kate Beckinsale, John C. Reilly, Alec Baldwin, Alan Alda, Danny Huston, Gwen Stefani, Jude Law, Adam Scott, Matt Ross, Kelli Garner, Frances Conroy, Brent Spiner, Stanley DeSantis, Edward Herrmann, Willem Dafoe, Martin Scorsese,

Synopsis

Près de vingt ans de la vie tumultueuse d’Howard Hughes, industriel, milliardaire, casse-animation_aviateur1cou, pionnier de l’aviation civile, inventeur, producteur, réalisateur, directeur de studio et séducteur insatiable. De la fin des années 20 à celle des années 40, cet excentrique et flamboyant aventurier devint un leader de l’industrie aéronautique en même temps qu’une figure mythique, auréolée de glamour et de mystère.

Mon avis

Une nouvelle fois chez Scorsese, une volonté d’épater la galerie. Mais a-t-il la compétence de ses désirs ? Pour y arriver, il aurait fallu l’apport du génie de Paul Schrader à l’écriture.  Jamais Scorsese n’aura atteint seul, les sommets obtenus avec Paul Schrader.  Rappelons un instant les résultats de cette collaboration : « Taxi driver », « Raging bull », « La dernière tentation du Christ » et « A tombeau ouvert ».  Schrader, c’est l’un des meilleurs scénaristes de l’Histoire du septième art, l’artiste qui savait condenser, densifier, délimiter un récit pour en obtenir une finition optimale.

« The aviator », part tout de suite très mal, avec ce rapport très étroit entre Howard Hughes et sa mère, qui va l’orienter vers une phobie des microbes. Si Scorsese commence par ça dans son film, c’est pour indiquer que cette phobie constitue la colonne vertébrale de son récit.  Mais déjà on ne comprend pas bien si c’est le rapport avec la mère ou le rapport avec le microbe qui est important.  De rapport avec la mère, il n’en sera plus du tout question.  De rapport avec les microbes, oui, dans une névrose qui deviendra obsessionnelle, en lien étroit avec le perfectionnisme maladif qui caractérise Howard Hughes.  Très bien, mais est-ce vraiment là que se situe le nœud du récit ? Oui et non.  « The aviator », va par la suite s’orienter également vers un hommage au passé, aux pionniers du septième art et de l’aviation, le tout ponctué ci et là des névroses obsessionnelles d’Howard Hughes.  Ca part dans tous les sens, et on assiste à une leçon d’histoire de cinéma et d’aviation, très peu passionnante, parce que très peu humaine et mal définie.

Il existe un lien étroit entre Scorsese et Hughes, se situant dans une ambition démesurée et le perfectionnisme mégalomaniaque.  Scorsese ne s’en cache pas.  Il existe également un lien très étroit entre Howard Hughes et William Randolph Hurst, autre magnat « visionnaire-mégalomaniaque-démesuré », dont Welles réalisa son chef-d’œuvre en 1941 avec « Citizen Kane ». Scorsese, tellement ambitieux, aura voulu se comparer à ce que l’on considère comme le plus grand film de tous les temps et qui n’est pas sans rappeler cette fable de La Fontaine écrivant aviatsa grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’un bœuf.  La comparaison est désastreuse pour Scorsese, car Welles avait lui, réussit à cadenasser son récit sur un rapport essentiel entre un fils et sa mère au sein d’une œuvre aux pistes multiples et grandioses.

Scorsese aura sans doute voulu réaliser une œuvre sur la passion, mais qui ne passionnera personne d’autre que lui-même.  On a beaucoup comparé Scorsese et Eastwood aux Oscars, mais là où Scorsese met de l’esbroufe, Eastwood y met de l’humanité.

Leonardo Di Caprio donne tout ce qu’il a dans le ventre, avec talent et passion, mais là aussi, la comparaison avec De Niro fait très mal.  Jamais le premier n’aura ce mélange de puissance et de finesse du second.  Un Scorsese sans Schrader et/ou Bobby, ça le fait difficilement.

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Commentaires
H
A newspaper in Iran is now holding a cartoon contest called iran holocaust cartoons. Iran made Holocaust denial government policy when Iran foreign minister Manouchehr Mottaki said in December that remarks made by the Iran president that the Nazi mass murder of Jews during World War II was a myth. He said that the direction of oil prices and the developing story regarding Iran will also play a role in trade, although the earnings news is likely to dominate. If the Iran issue fades, modern rings stocks can continue to move up in the week ahead, said Ghriskey history of wedding rings http://1wedding-rings.com/
S
Bon oki t'es pas une fille... mdrrrrrr<br /> Mais c'est pareil! ptdr
C
Qui d'autre ? looooooooooooooooooooooooooool<br /> <br /> ---0--- ---0--- ---0--- ---0---
S
Hahahahahahahahaha c'est moi la fille de mauvaise foi???????
C
Oui, Théo..... 100% satisfait !!!
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