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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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19 juillet 2005

PRENDS L’OSEILLE ET TIRE-TOI de Woody Allen (1969)

Avec : Woody Allen, Janet Margolin, Marcel Hillaire, Jacquelyn Hyde, Lonny Chapman, Jan Merlin, James Anderson, Jackson Beck, Howard Storm, Mark Gordon, Micil Murphy, Minnow Moskowitz, Nate Jacobson, Grace Bauer, Henry Leff,

Synopsis

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Le parcours chaotique et lamentable de Virgil Starkwell (Woody Allen), pitoyable escroc, spécialiste du ratage tous azimuts. Pourtant, la rencontre de la belle Louise (Janet Margolin), contribue à remettre sa vie désordonnée sur une voie plus constructive...

Mon avis

Le vrai premier film de Woody Allen, trois ans après « Lily la tigresse », qui n était en fait qu’un doublage d’un film de série B japonnais, et désavoué par le réalisateur.  Un premier film donc, où l’on retrouve Woody Allen à tous les postes clé : écriture, mise en scène et interprétation.  Un premier film comme un premier jet créatif, qui pose déjà les bases de l’univers de metteur en scène.  On y retrouve tous les ingrédients qui caractérisent cette personnalité unique et atypique : la tendance au burlesque et l’humour à la Marx Brothers, les amours difficiles, les moqueries sur lui-même, la pychanalyse, etc. Un metteur en scène, un auteur qui se cherche, en quête de vérité intérieure.  « Prends l’oseille et tire-toi », première boîte à idées et vraie introspection de l’artiste.  En ce sens, étonnant de voir Allen affubler ces parents de la tête de Marx Brothers et surtout d’avoir déjà trouvé les bases de son chef-d’œuvre « Zelig », avec cette séquence de fausses interviews, ou une autre qui montre la métamorphose de Virgil en rabbin ! Un film qui à posteriori, démontre qu’Allen cherchait vraiment à offrir un miroir de sa personnalité, tout en ne reniant pas ses influences.  Influences, qui outre les Marx Brothers précités, comptent également celle de Chaplin où l’on aperçoit Allen/Virgil au pénitencier, face à une monstrueuse machine à plier les vêtements.

Un premier film, mélange de qualité et de défaut, comme un fourre-tout honnête mais anarchique, alterné de séquences très drôles et très ennuyeuses, dans une construction générale légèrement bâclée mais magnifiquement honnête.  Un auteur venait de se trouver, un acteur venait d’étonner, et un metteur en scène qui cherchait encore.

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Commentaires
C
Super sympa d'être passé ;-)<br /> <br /> En + sur un Woody ! Qui mieux que toi, peut en parler ? ;-)))<br /> <br /> +++
D
On parle souvent des comédies de Woody Allen (et on en parle bien ici, n'est-ce Chrislynch ?) mais il faut parler aussi de ses "drames" (toujours remplis de sous-entendus). Tout cela pour dire que "Match point" est incroyablement plaisant bien qu'il représente un net choc dans la filmographie de Allen. Des défauts encore inconnus dans son cinéma apparaissent mais le résultat laisse une impression vaguement positive mais qui ne cesse de grandir avec le recul. Il devient presque chef-d'oeuvre ! <br /> <br /> Le film de l'année !
S
Melinda, pas du tout accroché! :-((
C
Je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai arrêté en plein milieu "Le scorpion de Jade" et "Melinda". Comme si Allen avait perdu son sublime humour en cour de route. Très dommage pour un génie tel que lui. :-(
L
J'ai découvert le cinéma (en tant qu'art j'entends) à 13 ans devant "Manhattan" de Woody Allen. Après ça, j'ai orienté mes huit années d'études suivantes vers l'analyse cinématographique et j'ai vu pratiquement tous les films du cinéaste. Le dernier, j'ai pas pu aller au-delà de la première 1/2h... :[<br /> Grâce à son petit prix sur CDiscount, "Prends l'oseille..." a rejoint ma DVDthèque et j'ai pu revoir plusieurs fois les gags drôlissimes de cette parodie de films de ganster.<br /> Dommage que ce soit le désert artistique depuis "Harry dans tous ses états" !
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