LA RUEE VERS L'OR (Charles Chaplin) (1925)
Pour moi, le plus grand film du muet. Comment parler de la pauvreté aussi bien que dans ce film, avec Charlot devant se contenter d'une demi bottine comme unique repas, scène d'anthologie par ailleurs. Ou encore cette sublime séquence où Charlot attend l'amour un soir de Noël. Un chef-d'oeuvre de solidarité et d'espoir avec toute la verve comique et burlesque du génie de Chaplin ! A propos de « La Ruée vers l'Or », Chaplin dit un jour : "Si l'on ne devait retenir qu'un seul de mes films, ce devrait être celui-là.". Il semble que le maître ait été entendu, puisqu'en 1998, un groupe d'experts et de critiques faisant autorité, lors de leur verdict, placèrent immédiatement cette comédie inégalable parmi les 100 meilleurs films américains de l'American Film Institute.