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On refait le film !
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  • On refait le film avec une mauvaise foi pas possible ! Le septième art dans toute sa diversité. Critiques, jeux, analyses en images, débats, échanges d'idées. Du cinéma pour le plaisir et la réflexion...
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7 juillet 2005

MEAN CREEK de Jacob Aaron Estes (2003)

Avec Rory Culkin, Ryan Kelley, Scott Mechlowicz, Trevor Morgan, Josh Peck, Carly Schroeder, J.W. Crawford, Michael Fisher-Welsh, Raissa Fleming, Kaz Garas, Shelly Lipkin, Heath Lourwood, Hagai Shaham,

Synopsis

Parce qu'il ne supporte plus de se faire tabasser à l'école par cette brute de George, Sam se confie à son grand frère, Rocky. Ensemble, ils échafaudent une vengeance : pour l'anniversaire de Sam, ils vont inviter George à faire une balade en bateau sur une rivière du coin, et là, il lui feront tout payer...

Pensées subjectivesmean_creek

Premier film de ce metteur en scène bouclé en moins d'un mois avec un budget en peau de chagrin. Dans la distribution, uniquement des mineurs d'âge, tous excellents. Le scénario ne doit pas faire plus d'une page, avec pourtant à la clé, un résultat très honnête. Il règne comme un mélange de «
Stand by me » et de « Délivrance » dans ce film. « Stand by me » et ses ados en questionnement et en introspection et « Délivrance » avec sa rivière monstrueuse et le sentiment de culpabilité. Un film d'atmosphère, glauque, relativement pessimiste, mais en nuance car il n'offre aucune réponse. Une violence douce, suggérée, presque poétique, dont le propos ressemble comme deux gouttes à « Bully » de Larry Clark, si ce n'est qu'il travaille beaucoup plus en finesse, selon moi. Metteur en scène à suivre impérativement !!! Encore une belle expression du « Teen movie », dans la lignée des « Thirteen » ou autre « Virgin suicide ».

Jacob Aaron Estes : "Je vivais à San Francisco. Chaque fois que j'allais jouer au basket sur le terrain du quartier, je me retrouvais face à un type à peine plus vieux que moi qui m'avait pris pour souffre-douleur. Nous n'avions jamais eu d'histoire, je ne lui avais rien fait. Pourtant, il ne perdait jamais une occasion de m'insulter, de m'intimider."

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